Pendant la monarchie de Juillet, tandis qu’un bateau de réfugiés polonais tente de faire escale dans le port du Havre, Louis-Philippe refuse, estimant que le nombre de réfugiés polonais en France est déjà trop important.
Le sort de L’Aquarius, bateau financé par l’ONG « SOS-Méditerranée » et venu au secours de 630 naufragés originaires d’Afrique subsaharienne, rejeté des ports italiens, maltais et français, a mis une nouvelle fois au jour la crise de l’asile en Europe. La position de la France, consistant à refuser d’ouvrir l’un de ses ports au bateau mis en danger par des conditions maritimes difficiles, va à l’encontre d’une longue tradition d’hospitalité. Mais en réalité celle-ci mérite d’être interrogée, puisque dans son passé, le pays s’est déjà montré réticent à l’idée d’accueillir des bateaux transportant à leur bord des migrants, des exilés ou des déportés étrangers.. [LIRE LA SUITE]