7 août : adoption du Pacte fédéral. La Suisse accueille un grand nombre de libéraux allemands, italiens et français fuyant les restaurations monarchiques

21 décembre : ordonnance du gouvernement du canton de Berne sur le séjour des étrangers qui renforce la surveillance et le contrôle aux frontières.

15 septembre : adoption du "conclusum relatif à la presse et aux étrangers" qui établit une censure des propos politiques tenus dans la presse par les réfugiés étrangers.

Abrogation du conclusum de 1823.

Février : fiasco de l'expédition de Mazzini, aidé de réfugiés piémontais et polonais.

Avril : Mazzini fonde à berne la société secrète "Jeune Europe".

3 septembre : circulaire du Conseil exécutif qui règlement le droit d'asile des réfugiés politiques.

Juillet : le canton de berne ordonne l'expulsion des réfugiés ayant pris part à "l'attentat" contre la Savoie.

Septembre : adoption de la nouvelle Constitution fédérale. L'article 57 énonce que la Suisse a "droit de renvoyer de son territoire les étrangers qui compromettent la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse". Au lendemain de 1848, près de 12.000 libéraux allemands, ainsi que de nombreux républicains français, italiens et hongrois trouvent refuge en Suisse.

28 août : ordonnance concernant la tolérance des réfugiés politiques. La Suisse négocie  avec la France le transit des réfugiés souhaitant rejoindre les États-Unis.

La Suisse accueille plus de 2.000 insurgés polonais.

Début avril, arrivée dans le canton de Berne de 480 réfugiés polonais refoulés ou partis de France. Forte vague de sympathie dans l'opinion à l'égard de ces derniers qui obtiennent l'asile politique.

Adoption en août d'un nouveau conclusum adopté par la Diète de la Confédération : la Suisse durcit sa politique d'accueil à l'encontre des "étrangers suspects" qui auraient abusé de l'hospitalité suisse pour menacer sa paix extérieure.

Guerre civile du Sonderbund et victoire de l'armée fédérale en novembre.

Environ 9.000 insurgés du Grand-duché de Bade et du Palatinat sont internés à Bâle.

4 mars : le Conseil fédéral délègue aux cantons de plus larges prérogatives dans la surveillance et l'accueil des réfugiés politiques. Après le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre, environ 150 républicains français se réfugient dans les cantons francophones de Genève, de Neuchâtel et de Vaux.

Lors de la guerre franco-prussienne, 1.800 à 2.500 civils sont évacués de Strasbourg par la Suisse, où sont internés près de 87.000 hommes de l'armée de Bourbaki.

Publication dans le Monde illustrée du 24 juillet, de la gravure de P. Lix "Le café du levant à Genève, rendez-vous des réfugiés de la Commune de Paris".

De nombreux communards français, dont le peintre Gustave Courbet, trouvent asile en Suisse.

Repères chronologiques

SUISSE

1815

1816

1823

1834

1833

1829

1836

1837

1847

1848

1849

1850

1851

1863

1870

1871

1872