Repères chronologiques
FRANCE
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1848
1849
1851
1853
1859
1871
1880
Arrivée en France des réfugiés espagnols « joséphins », après le retrait des troupes françaises de la péninsule ibérique. Adoption du traité de Paris, ramenant la France à ses frontières de 1792.
Après l’échec des « Cent Jours », début de la Seconde Restauration, Louis XVIII de retour sur le trône. Élection en août de la « Chambre introuvable ».
Adoption le 12 janvier d’une loi dite d’« amnistie » qui, en réalité, bannit les anciens conventionnels régicides (153 personnes contraintes au départ).
Exil vers la France d’exilés italiens (napolitains et piémontais) après l’échec d’insurrections libérales. En décembre, début du ministère Villèle.
Exil vers la France de plus de 600 exilés portugais libéraux débarqués dans le port de Brest.
Prise d’Alger le 4 juillet. Révolution des « Trois Glorieuses » (27, 28 et 29 juillet), départ en exil de Charles X et début du règne de Louis-Philippe Ier. En octobre, plusieurs tentatives d’invasion de l’Espagne par des réfugiés espagnols libéraux accueillis en France.
Entre l’automne et l’hiver, arrivée des premiers exilés polonais de la « Grande Émigration » (sans doute 8 000 personnes au total dont les ¾ s’exilent en France où ils bénéficient en grand nombre des secours du gouvernement).
Adoption le 21 avril d’une première loi sur les « étrangers réfugiés ».
Adoption le 19 mars de la première instruction du ministère de l’Intérieur relative aux « étrangers réfugiés ».
Adoption des lois de septembre, restrictions apportées à la liberté de la presse.
Fin de la première guerre carliste en Espagne et début d’un exode contre-révolutionnaire espagnol vers la France.
Révolution de Février, départ en exil de Louis-Philippe d’Orléans et début de la Seconde République. Adoption le 28 mars d’un décret facilitant la naturalisation des étrangers en France.
Adoption le 3 décembre d’une loi permettant au ministère de l’Intérieur et aux préfets de départements d’adopter plus facilement des arrêtés d’expulsion contre les étrangers ; durcissement des conditions de naturalisation.
Coup d’État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République. Départ en exil de nombreux républicains français.
Publication des Châtiments de Victor Hugo.
Décret impérial d’amnistie adopté à l’égard des républicains condamnés et exilés après le coup d’État ; nombreux retours d’exil.
Le 4 septembre, début de la IIIe République. Après la « Semaine sanglante » qui met fin à la Commune de Paris (21-28 mai), déportation et départ en exil de nombreux communards.
Adoption d’une amnistie générale pour les anciens communards.