Départ en exil des joséphins puis des libéraux après le rétablissement de l'Ancien Régime par Ferdinand VII.

Départ en exil des absolutistes après la révolution menée par Rafael de Riego et retour d'exil des libéraux; l'Espagne du Triennat libéral (1820-1823), terre d'accueil des exilés.

Départ en exil des libéraux après l'expédition des Cent Mille Fils de Saint-Louis et le rétablissement de l'absolutisme.

Expulsion des Espagnols du Vénézuela.

« Décennie abominable » ; plusieurs tentatives de renversement de la monarchie depuis l'exil

Lois d’expulsion des Espagnol du Mexique ; plus de 7 000 personnes quittent le pays, principalement vers Cuba, les États-Unis et la France.

Décrets d’amnistie pour les libéraux émis par la reine régente Marie-Christine. Des milliers de libéraux rentrent en Espagne.

Plus d’une centaine de militaires sont bannis de Cuba pour avoir soutenu le pronunciamiento du général Manuel Lorenzo, visant à rétablir la Constitution de Cadix dans l’île.

Exil de 40 000 absolutistes espagnols après la Première Guerre carliste (1833-1840), principalement en France; leur chef, l'infant don Carlos, s'installe à Bourges avec sa cour.

Exil de la reine régente Marie Christine de Bourbon-Siciles à Paris.

Exil des progressistes après le coup d'État qui remet les modérés au pouvoir après la régence d'Espartero (1840-1843); majorité d'Isabelle II et début de la « Décennie modérée ».

Exil de l’ex-régent Baldomero Espartero en Angleterre.

Environ 500 Cubains, dont une grande majorité de noirs libres, sont bannis de Cuba ou quittent l’île par peur des représailles, après la répression de la supposée conspiration anti-esclavagiste de La Escalera, dans la région de Matanzas.

Succession d’expéditions lancées par des exilés annexionnistes cubains, souvent menées par Narciso López, qui visent à faire de Cuba un nouvel État des États-Unis.

Déportations de dissidents politiques et de criminels de droit commun pour éviter la contagion révolutionnaire européenne (vers les Baléares, Canaries et Philippines).

L'Espagne accueille des exilés du coup d'État du 2 décembre en France.

Après la révolution progressiste de juillet, nouveau départ pour l'exil de la reine-mère Marie-Christine; début du « Biennat Progressiste » (1854-1856).

Premier bannissement du leader séparatiste portoricain Ramón Emeterio Betances, expulsé pour activités abolitionnistes.

Soulèvement républicain des paysans de Loja (Andalousie) suivi de déportations à Fernando Póo, dans le Golfe de Guinée.

Révolution de Septembre et renversement de la monarchie bourbonienne; départ d'Isabelle II pour l'exil; début du Sexennat Démocratique (1868-1874).

Le statut de réfugié politique est dénié aux communards français par les Cortès espagnoles. Malgré cela, de nombreux insurgés des Communes du Midi se replient sur l’Espagne.

Environ 2 000 républicains radicaux se réfugient en Algérie française suite à l’échec du canton de Carthagène. Près de 2 000 déportés vers les colonies (en majorité les Philippines et les Mariannes, qui reçoivent à elles seules 1 200 déportés entre 1872 et 1877).

Nouvelle vague d'exils démocrates et progressistes à la suite du soulèvement dit du « cuartel de San Gil ». Déportations de dissidents politiques en 1866 et en 1867.

-La guerre des Dix Ans, qui oppose l’Espagne aux insurgés séparatistes cubains, amplifie le nombre de départs volontaires ou forcés de Cuba. En avril, 250 supposés « rebelles », blancs et libres de couleur, sont déportés vers Fernando Póo.

-Insurrection républicaine en métropole. La répression conduit les insurgés à l’exil ou à la prison. Certains acceptent l’intégration « volontaire » de l’armée coloniale à Cuba contre la « liberté ». Une dizaine de républicains et de carlistes sont déportés vers les Philippines.

-Nouvelle insurrection républicaine, par opposition au recrutement de 40 000 nouveaux quintos (conscrits), suivis de nouveaux exils (notamment en Algérie).

-Insurrection de Cavite aux Philippines : une dizaine de déportés vers les Mariannes et trois autres vers les bagnes « africains ».

Départ de 15 000 carlistes pour l'exil après la Seconde Guerre carliste (1872-1876).

Repères chronologiques

Espagne

1814

1820

1823

1832-34

1827-29

1823-33

1836-37

1840

1840-44

1843

1843-48

1844

1848-51

1848

1852

1861

1866

1868

1872

1876

1874

1871

1869

1858

1854